étude bidon sur l'
autisme des personnes autistes de haut niveau/asperger ,
et qui se considérant comme minorité par rapport aux autres personnes ,
produirait en conséquence un stress social psychiatrique ( poor mental health) chez ces personnes.....
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Autisme : la stigmatisation sociale contribue à une mauvaise santé mentale
Social stigma contributes to poor mental health in the autistic community
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https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/blog/241018/
autisme-la-stigmatisation-sociale-contribue-une-mauvaise-sante-mentale?fbclid=IwAR1W2ONtxHtRRKkubj00JuClstHPUJWoHKnBDZnwb0zwc83G6eRA-Zz59cM
https://www.sciencedaily.com/releases/2018/10/181022122910.htm
http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/2156869318804297
voilà l'étude complète:
https://www.researchgate.net/publication/328074306_Extending_the_Minority_Stress_Model_to_Understand_Mental_Health_Problems_Experienced_by_the_Autistic_Population
ETUDE BASEE SUR
INTERROGATOIRE EN LIGNE WEB DE 111 PERSONNES QUI SE CONSIDERENT AUTISTES
bien que sur un extrait de l'étude on écrit: within a sample of high-functioning autistic individuals (n = 111)
--------et encore un problème ici avec cette étude car dans le tableau 1 en page 35 de l'étude ,qui se trouve en-dessous de la traduction google de l'étude
l'échantillon des personnes "autistes" comprend bien : -------Asperger Syndrome
-------Classic Autism
-------Pervasive Development Disorder
donc cette étude ne couvre pas exclusivement des personnes diagnostiquées autistes ( vérifications faîtes et diagnostiquées par un psychologue,un psychiatre, un spécialiste de l'
autisme....?) puisque cette étude comprend des personnes qui se déclarent autistes sans diagnostic mais en plus les chercheurs ont mélangé les différents autismes...... en ajoutant après qu'il s'agit d'autistes de haut niveau/ asperger.....
et en titrant l'étude sur la population autiste......
MAIS CETTE CONFUSION ENTRE ASPERGER ET LES AUTRES AUTISMES EST DUE A LA CLASSIFICATION DSM RECENTE........or c'est une erreur comme l'a dit professeur GRANDIN......puisque les prise-en-charge sont différentes.....
LE TABLEAU 1 EN PAGE 35 QUI EST IMPORTANT:
https://www.researchgate.net/figure/Sample-demographics-N111-Characteristics-Percent-n-Gender_tbl1_328074306
L'enquête couvrait six domaines clés du stress des minorités, dont
la «victimisation et la discrimination» et la
«marginalisation »[outness], qui évaluait dans quelle mesure les personnes autistes révélaient leur état à leurs pairs, collègues et soignants.
Parmi les autres domaines examinés figuraient
la «discrimination quotidienne»,
les «attentes de rejet»,
la «dissimulation physique» et la «stigmatisation intériorisée».
Les chercheurs ont évalué dans quelle mesure l'exposition à ces facteurs de stress minoritaires avait un impact négatif sur la santé mentale des participants, sous la forme d'une détresse psychologique et d'une dégradation du bien-être.
ce qui ne va pas avec cette étude:------------ premièrement, il faut "utiliser" des personnes
diagnostiquées autistes par des professionnels spécialisés sur l'autisme ce qui n'est pas le cas ici....
extrait:
Participants An online survey was used to test the current study’s hypothesis. Conducting the study using the internet allowed for a method consistent with the way in which autistic individuals communicate regularly; it has been noted that the internet allows for communication unfettered by social interaction (Bagatell 2010; Benford and Standen 2009; Hacking 2012; Jordan 2010). The survey, which is detailed below was circulated to autistic individuals via the Qualtrics survey system. Inclusion criteria were a minimum age of 18 and to consider oneself autistic.
An official diagnosis was not necessary to participate. This decision was made in order to ensure that those who have been unable to access a diagnosis due to cost or personal circumstance, but still feel part of the autistic community, could participate (as has been done in other studies e.g. Kapp et al. 2013). A total of 142 participants completed the survey.
All participants that had extensive missing data (i.e., multiple variables were missing data) were removed (n= 31), resulting in a final sample of N = 111 participants. Table 1 presents the demographic information for the final analytic sample. Potential demographic limitations (e.g. gender) are discussed later.
Diagnosis was self-reported, with participants reporting if they had an official diagnosis, and, if so, providing the details of it following the procedure used in Kapp et al. (2013).
DANS LE TABLEAU 1 EN PAGE 35, on a la réponse sur les personnes ayant un diagnostic d'
autisme ( vérifié ? ---c'est un questionnaire en ligne...)
Yes .............78
No................33
IL MANQUE LE NOMBRE TOTAL DE PERSONNES DIAGNOSTIQUEES AUTISTES sur le total des participants qui était de 142 au départ.......
(PDF) Extending the Minority Stress Model to Understand Mental Health Problems Experienced by the Autistic Population. Available from: https://www.researchgate.net/publication/328074306_Extending_the_Minority_Stress_Model_to_Understand_Mental_Health_Problems_Experienced_by_the_Autistic_Population [accessed Oct 27 2018].
-------------cet extrait montre aussi que certaines personnes n'ont pas pû répondre à toutes les questions et donc ont été exclues......31 SUR 134 PERSONNES....
LE TYPE DE QUESTIONNAIRE POUR PERSONNES AUTISTES EST SANS DOUTE PLUS IMPORTANT QUE LES RESULTATS..........est-ce que les personnes autistes avec un diagnostique d'
autisme avaient bien compris les questions élaborées par les chercheurs?
cherchons les questions dans cette étude....... je n'ai trouvé que les sujets des questions .......
--------------
pourquoi n'a-t-on pas la liste du questionnaire pour cette étude?-----------------------------------je me pose la question: est-ce qu'un "autiste classique" peut répondre en ligne tout seul à des questions sociales ?
--------------il y a un gain de 50 pounds à gagner en répondant à toutes les questions.........
------------- le recrutement c'est fait sur internet via des groupes sociaux de personnes "autistes" ----voici les sites web mais aussi en dehors:
Recruitment was conducted within the following online groups: Aspergers Reality, Autistic Women's Association, The Aspie Cloud, Asperger Safe Room, Adults with Asperger Syndrome, Wrong Planet, Neurodiverse UK, Autism Action NZ, Autism Worldwide, Autistics UK, and Heart for Autism. It was distributed to AS/HFA community pages with permission from community moderators.
Sampling evolved into a snowball technique as participants referred other people from outside these groups to the survey. After each participant had consented they completed a 14-minute survey,
with the chance of winning a £50 voucher to a popular online retailer. This research received a favourable ethical opinion from the University of Surrey ethics committee prior to the commencement of data collection.
------------si vous choisissez le sujet d'une étude comme le stress, il faut recherchez si les personnes autistes
travaillent ou sont au chômage ou ne veulent pas travailler ........ l'étude ne semble pas comprendre ce volet, mais je n'ai pas accès au questionnaire.....
-------------combien de femmes ont été inclues dans cette étude ? la réponse se trouve dans le tableau 1 page 35
Female .....82
Male .........22
Other..........7
Demographic information. Participants reported their gender, age, and ethnicity. The options presented for gender were ‘male’, ‘female’, and ‘other’. Where a participant selected ‘other’, they were asked for a perscriptor of gender they felt comfortable with.
Potential demographic limitations (e.g. gender) are discussed later. Age was reported by participants in a numerical entry box in the survey.
Ethnicity was recorded in line with British census categories (as the research was primarily based in Britain). If none of the categories presented were relevant, participants could select the ‘other’ box, and were consequently asked to provide a descriptor for their ethnicity and race
traduction du dernier paragraphe:
L'origine ethnique a été enregistrée conformément aux catégories du recensement britannique (la recherche étant principalement basée en Grande-Bretagne). Si aucune des catégories présentées n’était pertinente, les participants pouvaient sélectionner la case «autre» et étaient donc invités à fournir un descripteur de leur origine ethnique et de leur race.-------------est-ce que ces personnes autistes avaient des frères et soeurs....?
-------------vivent-ils seuls ou avec leurs parents ou en logements collectifs comme en suède......
-------------est-ce que ces personnes autistes ont des troubles sensoriels qui pourraient limiter l'interaction sociale ? à cause de la fatigabilité de ces personnes...
il ne semble pas que ce sujet aie été abordé, mais il faut voir le questionnaire....
-------------est-ce que les trois différents types de fonctionnement autistiques ( d'après professeur Temple Grandin) ont-ils été pris en compte?
rappel: les penseurs visuels, les penseurs verbaux et les penseurs systémiques comme les musiciens et les mathématiciens?
QUI SONT LES CHERCHEURS DE CETTE ETUDE?
https://www.researchgate.net/profile/Monique_Botha4
elle est sur un autre projet:
https://www.researchgate.net/project/Autistic-community-connectedness-as-a-potential-tool-of-resilience-against-minority-stress
.................le mot résilience.........
https://www.researchgate.net/profile/David_Frost8 donc un chercheur en sciences sociales non spécialisé en
autisme......
et attention les références employées pour leur étude:
https://www.researchgate.net/publication/328074306_Extending_the_Minority_Stress_Model_to_Understand_Mental_Health_Problems_Experienced_by_the_Autistic_Population/download
http://autisticadvocacy.org/about-asan/identity-first-language/?fbclid=IwAR28WF3SvNhnmqaaZHxzpo574zpTBIbeIxhEystxmX4rI2HeZ-czr0ixiBU
-----------So what can we do moving forward? Or, more importantly, what should we do? To those of you who use “person with autism,” I will always respect your Constitutional right to express yourself however you like, but I urge you to reconsider the consequences of using such language. To those of you who use “Autistic person,” I urge you to consistently use such phrasing everywhere possible, whenever discussing autism and issues that affect Autistic people, and to develop coherent, rational explanations for why you prefer this terminology, so that you can engage in such mutually respectful and civil exchanges with others.
traduction:
Alors, que pouvons-nous faire pour aller de l'avant? Ou, plus important encore, que devrions-nous faire? Pour ceux d'entre vous qui utilisent «personne avec
autisme», je respecterai toujours votre droit constitutionnel de vous exprimer comme bon vous semble, mais je vous exhorte à reconsidérer les conséquences de l'utilisation d'un tel langage. Pour ceux d'entre vous qui utilisent «Autiste», je vous encourage à utiliser systématiquement ce phrasé chaque fois que vous le pouvez, lorsque vous discutez d'
autisme et de problèmes qui touchent les autistes, et à développer des explications cohérentes et rationnelles sur les raisons pour lesquelles vous préférez cette terminologie, afin que vous puissiez: engager de tels échanges mutuellement respectueux et civils avec les autres.
----------Bagatell, Nancy. 2010. “From Cure to Community: Transforming Notions of Autism.” Ethos
https://www.researchgate.net/publication/229449968_From_Cure_to_Community_Transforming_Notions_of_Autism
traduction:
Résumé Pendant de nombreuses décennies, l'
autisme a été considéré comme une condition biomédicale, soulignant les déficits en interaction sociale et en communication. Fondé sur des données ethnographiques provenant d'une étude sur des adultes atteints d'
autisme hautement fonctionnel, cet article explore l'émergence de la communauté autiste, un groupe composé de personnes atteintes d'
autisme qui remettent en question ces notions. Premièrement, je suggère que trois tendances historiques puissent être liées à l’émergence de cette communauté: l’élargissement du spectre de l’
autisme, le renforcement du mouvement d’auto-représentation et l’explosion de la technologie. En me basant sur des données ethnographiques, je décris la communauté, y compris son discours, ses occupations ou activités et son lexique. Bien que la communauté autiste ait grandi au cours de la dernière décennie, elle a également fait face à une résistance de la part tant du groupe que de l'extérieur. J'enquête sur cette tension, lors d'un débat sur le point de savoir si l'
autisme est une condition nécessitant un traitement ou un mode de vie et suggère que la communauté autiste a le pouvoir de transformer les notions d'
autisme. Les implications de cette recherche pour les notions de socialité de l'anthropologie psychologique sont introduites. [
autisme, communauté, modèle social de handicap, profession]
ou pro-diversité.....
BREF DE BREF:
l
a classification dsm récente est la cause de ce grand mélange entre asperger et les autres formes d'autisme car certaines personnes avec autisme sont très handicapées et cela à vie......
ces personnes très handicapées et diagnostiquées autistes peuvent s'améliorer mais avec des prise-en-charge très lourdes et certainement pas avec de la psychanalyse
ou avec cette nouvelle mode de "diversité" ou le fonctionnement différent
car ce sont les personnes autistes plus handicapées qui en subiront les conséquences........on en reviendra presque au:
--------------------------- avec le stress social d'être une minorité parmi les autres , il faut que le désir de se développer socialement émerge........
vous n'avez pas de handicap, vous fonctionner juste différemment......
A FORCE DE VOULOIR ELARGIR LE SPECTRE DE L'
AUTISME , il n'y aura plus de frontières entre le NT et le neuro-atypique et ce diagnostic d'
autisme n'aura plus sa raison d'être au détriment des personnes autistes handicapées.....
A MOINS DE REDEFINIR LE DIAGNOSTIC D'
AUTISME: faire la différence entre ceux qui ont un ou des handicaps cognitifs et ceux qui n'en n'ont pas.....
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TRADUCTION DE L'étude:Les recherches sur l'
autisme et la santé mentale ont traditionnellement associé une mauvaise santé mentale et l'
autisme à un lien inévitable. D'autres explications possibles des problèmes de santé mentale chez les populations autistes ont reçu peu d'attention. Comme en témoigne le mouvement minoritaire des personnes handicapées, l'
autisme est de plus en plus considéré comme faisant partie de l'identité des personnes autistes. Les personnes autistes constituent donc une minorité identitaire et peuvent être exposées à un stress social excessif en raison de leur statut social défavorisé et stigmatisé. Cette étude teste l'utilité du modèle de stress chez les minorités comme explication de l'expérience de problèmes de santé mentale au sein d'un échantillon de personnes autistes très performantes (N = 111). Les facteurs de stress des minorités, notamment la discrimination quotidienne, la stigmatisation intériorisée et la dissimulation, ont prédit de manière significative une moins bonne santé mentale, malgré le contrôle de l'exposition générale au stress. Ces résultats indiquent l'utilité potentielle du stress des minorités pour expliquer l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les populations autistes. Les implications pour la recherche et les applications cliniques sont discutées
Au cours des deux dernières décennies, le diagnostic de syndrome d’Asperger (AS) et d’
autisme hautement fonctionnel (HFA) a changé, de plus en plus de personnes autistes considérant l’
autisme comme un élément central de leur identité plutôt qu’un trouble (Aylott 2000; Bagatell 2007; Elliman 2011). La grande majorité des recherches sur la HFA / AS ont été orientées vers le spectre de l'
autisme par le biais du modèle biomédical, en particulier son étiologie et un traitement possible (Pellicano, Dinsmore et Charman 2014) plutôt que de reconnaître la HFA / AS en tant que formes normales de variation chez l'homme. psychologie. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, moins de 1% du financement de la recherche sur l'
autisme a été consacré à la recherche d'adultes sur l'ensemble du spectre, ni aucun facteur social pouvant contribuer aux taux élevés de problèmes de santé mentale rencontrés par les personnes atteintes d'
autisme (Pellicano et al. 2014). De plus en plus, les autistes eux-mêmes commencent à considérer l'AS et la HFA comme une forme de neurodiversité et un élément clé de leur identité (Bagatell 2010; Kapp et al. 2013); aussi centrale que d'autres identités sociales telles que leur sexualité ou leur race (Brown 2017). Dans un modèle minoritaire d'incapacité, la CAH et la SA représentent une expérience sociopolitique distincte en tant que neurominorités d'une grande diversité (Altman 2001; Jaarsma et Welin 2012).
«Neurominority» est un terme relativement nouveau qui a été inventé pour décrire ceux qui relèvent du modèle des neurodivers (Walker 2012). Cette étude examinera comment le stress lié à la stigmatisation sociale (par exemple, Frost 2011) contribue à accroître les taux de problèmes de santé mentale rencontrés par la communauté autiste. Nous soulignons l'utilité des modèles de stress social (Meyer 2003; Meyer, Schwartz et Frost, 2008) pour comprendre la santé mentale et le bien-être chez l'
autisme.
L'
autisme en tant qu'identité
Le modèle biomédical vise à guérir le handicap (Rioux, Bach et Roeher Institute 1994). Comprendre la maladie à partir de ce modèle n’est que logique compte tenu de la nécessité de traiter et de guérir les maladies menaçant le pronostic vital, mais il crée une tension lorsque des troubles tels que l’
autisme, la dyslexie et la dyspraxie sont créés (Ward et Meyer, 1999). Le modèle biomédical repose sur l'identification de la maladie et la création d'interventions significatives pour guérir la personne qui souffre (Bagatell 2010; Rioux et al. 1994). L'idée traditionnelle de l'
autisme est celle dans laquelle une personne souffre (Kanner 1971). Considérer l'
autisme à partir d'un modèle biomédical a été opposé car il conduit à une recherche et à un traitement déshumanisants de l'
autisme (Tyler Cowen 2009). Par exemple, il a été prétendu qu'une communauté autiste ne peut pas exister en raison d'un locataire central de l'
autisme - un manque de théorie de l'esprit, ce qui signifie que les personnes autistes sont trop introspectives pour vouloir ou être capables de créer des liens avec la communauté (Barnbaum 2008). De la même manière, cela a abouti à des travaux où ils sont comparés moins favorablement aux singes endommagés au cerveau (Bainbridge 2008). Le modèle minoritaire du handicap s’est formé en partie comme opposition à ces notions.
L’essor du modèle d’incapacité minoritaire remet en question les notions d’invalidité du modèle médical (Rioux et al. 1994; Smart 2006). Le modèle de handicap minoritaire repose sur l'idée que l'on peut avoir quelque chose que le modèle médical considère comme un handicap, mais c'est en réalité une société avec des notions restrictives de la normale qui crée un handicap (Altman 2001; Smart 2006). La communauté sourde est un exemple de communauté considérée comme handicapée par le modèle médical et qui rejette ce statut, se considérant elle-même comme un groupe culturel défini par l’utilisation de la langue des signes (Smart 2006). Autism Network International a été le premier groupe d'auto-défense créé par et pour les personnes autistes, en partie pour lutter contre la vision biomédicale de l'
autisme (Ward et Meyer, 1999). Les récits d'auto-représentation autiste remettent en question les notions avancées dans le modèle biomédical et sous la bannière de la neurodiversité, revendiquant le statut de minorité (Kapp et al. 2013).
Les personnes touchées en sont venues à considérer l'
autisme comme une partie intrinsèque de l'identité (Bagatell 2010; Kapp et al. 2013). En fait, l'
autisme est parfois aussi central dans l'identité des personnes autistes que la race, l'ethnie, la sexualité, le sexe ou la nationalité (Brown 2017), revendication souvent avancée par le mouvement Neurodiversity (la Neurodiversité elle-même s'inscrivant dans un modèle minoritaire). Ainsi, le modèle de handicap des minorités peut fournir une base sur laquelle les personnes autistes peuvent se considérer selon leurs propres termes et avec dignité (Dunn et Andrews 2015). Il a même été proposé que les personnes atteintes de SA et de HFA forment une minorité ethnoculturelle semblable à la communauté des sourds (Jaarsma et Welin, 2012). Ainsi, au cours des deux dernières décennies, ce que les chercheurs en biomédecine considéraient à l’origine comme un trouble est devenu un élément central de l’identité de certains. Par conséquent, il est important de comprendre si ces identités minoritaires laissent les personnes autistes vulnérables au stress social supplémentaire subi par les autres communautés minoritaires en raison de la stigmatisation sociale et du statut social défavorisé.
De même, la stigmatisation en tant que stress résultant des processus d’étiquetage
Le processus par lequel la stigmatisation se produit commence par le processus de marquage. Une étiquette est une définition qui classe une personne en fonction de ses caractéristiques (Link et Phelan 1999). L'étiquetage dans le cas d'AS / HFA implique une comparaison d'autistes par rapport à leurs pairs non autistes et l'attribution d'une signification à ces différences (Bagatell 2010; Elliman 2011; Hacking 2012). La plupart des adultes atteints de HFA / AS seront conscients des différences entre eux et ceux ne faisant pas partie du spectre autistique (Aylott, 2000). Être conscient de ces différences n'est pas un problème, jusqu'à ce qu'une valeur leur soit assignée; si elle est perçue comme une différence positive, neutre ou négative.
le texte en vert est intéressant par contre........Les étiquettes absorbent le sens que la société leur donne et, par conséquent, l'attribution de significations basées sur des valeurs à des étiquettes peut souvent perpétuer la stigmatisation (Link et Phelan 1999); Par exemple, un stéréotype associé à l'
autisme est «solitaire» (Aylott, 2000).
Dans une étude portant sur les stéréotypes détenus par les pairs non AS à l’égard des autistes, 9 des 10 les termes utilisés pour décrire les individus atteints de SA étaient négatifs (Wood et Freeth, 2016). Une étude distincte a révélé que les comportements essentiels à l'
autisme étaient stigmatisés (Butler et Gillis, 2011). Les effets de la stigmatisation peuvent être durables et limiter la qualité de vie du groupe stigmatisé (Markowitz 1998). Une étude de deux ans sur la santé mentale et la stigmatisation a montré que l'exposition à la stigmatisation désignait les personnes valorisées se permettant à elles-mêmes (Wright, Gronfein et Owens, 2000). Considérant que neuf stéréotypes sur l'
autisme accordés à l'
autisme sont négatifs, il existe un risque élevé d'exposition à la stigmatisation. De même, cette exposition a des conséquences similaires.
La stigmatisation exercée sur les personnes autistes explique probablement pourquoi de nombreuses études ont révélé un risque élevé de victimisation dans la communauté de la SPF / AS; y compris la victimisation physique, verbale et sexuelle tout au long de la vie, de l'enfance (Little 2002) à l'âge adulte (Rosenblatt et National Autistic Society, 2008). De même, les personnes autistes risquent davantage d'être victimes de discrimination au travail en termes de licenciement abusif, de harcèlement au travail, de sous-emploi et de chômage (Baldwin, Costley et Warren 2014; Barnard et al. 2001; National Autistic Society 2012). Le rejet social peut aussi être intériorisé et se perpétuer. Par exemple, à la suite d'expériences de rejet, les neurominorités peuvent être impliquées dans un concept de soi négatif, construit sur le fondement du rejet social (Link et al. 1989). Alors que la recherche précédemment discutée sur la victimisation et la discrimination fait état de taux d'exposition élevés parmi les populations autistes, les chercheurs doivent encore se concentrer sur l'impact de la victimisation sur le bien-être des personnes autistes
L'utilité potentielle de la théorie du stress chez les minorités
L'objectif principal du modèle de stress chez les minorités est d'expliquer les disparités en matière de santé entre les groupes minoritaires majoritaires et stigmatisés (Meyer, 2003). La théorie du stress social repose sur l'idée que le désavantage social peut se traduire par des disparités en matière de santé (Schwartz et Meyer, 2010). Les chercheurs émettent l'hypothèse que la dégradation du statut social conduit à une minorité stigmatisée
les groupes sont exposés à des situations de vie plus stressantes, avec simultanément moins de ressources pour faire face à ces événements. La structure sociale facilite ce processus par des actes de discrimination et d’exclusion sociale, auxquels s’ajoute un fardeau de stress auquel les groupes socialement favorisés ne sont pas également exposés.
Le modèle de stress minoritaire a été le plus souvent utilisé pour expliquer les disparités de santé tant mentale que physique (Meyer 2003). Des études ont constamment montré que les minorités sexuelles subissaient un fardeau de stress plus important, tout en enregistrant simultanément des taux plus élevés de problèmes de santé physique et mentale (Frost, Lehavot et Meyer, 2015; Herek, Gillis et Cogan, 1999; Meyer, 2003; Meyer et Dean, 1998); Cochran et Mays 2000; Gilman et al. 2001; Herek et al. 1999; Zietsch et al. 2011). Dans une moindre mesure, le modèle de stress minoritaire a été utilisé pour mettre en évidence les disparités en termes de stress supplémentaire et de résultats négatifs pour la santé des populations afro-américaines (Feagin 1991; R. Williams et Williams-Morris 2000). Les facteurs de stress minoritaires se sont également avérés avoir un impact significatif sur la gravité des symptômes dépressifs ressentis par les personnes ayant une déficience physique (Brown, 2017).Le modèle de stress des minorités repose sur quatre prémisses.Le premier postulat est que toutes les différences ne sont pas des divergences; une augmentation, par exemple, de certaines maladies avec l'âge est une différence à prévoir et n'est donc pas une différence (Schwartz et Meyer 2010). La deuxième prémisse est que la théorie est basée sur la loi des moyennes et des effets moyens. Bien que l'on suppose que le désavantage social influence le groupe dans son ensemble, si un sous-groupe n'est pas affecté, il ne falsifie pas la théorie globale (Schwartz et Meyer, 2010b). La troisième prémisse est que la théorie du stress social s’applique de manière causale à la santé globale plutôt qu’à des troubles spécifiques. La quatrième prémisse est que la théorie du stress social concerne spécifiquement la catégorie sociologique de désavantage produite par les hiérarchies sociales d'exclusion, plutôt que tout élément spécifique concernant ce groupe (Schwartz et Meyer, 2010). Essentiellement, le groupe social est dévalué sur la base des normes de la société et correspond donc à la minorité.
le modèle d’invalidité, qui postule que l’incapacité (et ses conséquences psychologiques concomitantes) découlent d’une société inflexible qui privilégie les personnes non handicapées (Smart 2006). Comme indiqué dans le paragraphe ci-dessus, Brown (2017) montre son soutien à l'utilité de comprendre la stigmatisation perçue et la gestion de la stigmatisation chez les populations présentant un handicap physique, et indique comment cela peut améliorer notre compréhension des résultats en matière de santé mentale.
Meyer et Schwartz expliquent qu'il est déraisonnable pour un chercheur d'étendre le modèle lorsqu'il n'existe aucune documentation sur les disparités existant entre les populations (Schwartz et Meyer, 2010).
Il existe une disparité sur le plan de la santé entre autistes et non autistes, les problèmes de santé physique et mentale étant régulièrement plus fréquents chez les personnes du spectre (Baldwin et Costley 2016; Baldwin et al. 2014; Gillberg et al. 2016; Hirvikoski et al. 2016; Kamio, Inada et Koyama 2013; Locke et al. 2010; Shefcyk 2015). Une étude récente a montré un risque élevé de mortalité prématurée chez les personnes autistes de deux décennies en moyenne par rapport aux pairs non autistes (Hirvikoski et al. 2016). Le suicide était la principale cause de décès prématuré dans les HFA / AS (Hirvikoski et al. 2016). Les taux de dépression, de tendances suicidaires, d'ESPT et de problèmes de santé mentale sont tous plus élevés chez les populations autistes que chez les personnes non autistes (Gillberg et coll. 2016; Kerns, Newschaffer et Berkowitz 2015; McManus 2009; Mikami et coll. 2009).
[/i]
L'Étude en cours L’application du modèle de stress minimal à la compréhension des facteurs sociaux pertinents pour la santé dans le contexte de la SFA / AS pourrait commencer à prendre en compte le fardeau de stress supplémentaire auquel la communauté autiste est confrontée, et potentiellement redéfinir ce que l’on sait de l’
autisme et du bien-être psychologique. La présente étude a étendu le modèle de stress minoritaire afin d'examiner dans quelle mesure les facteurs de stress liés à la stigmatisation sont associés à une diminution du bien-être de la population HFA / AS.
Nous avons émis l’hypothèse qu’il existerait une relation entre les facteurs de stress des minorités et de moins bons résultats en matière de santé mentale, de sorte que de plus grandes quantités de minorités déclarées
le stress serait associé à une dégradation de la santé mentale et du bien-être. En testant la contribution potentiellement unique que le stress des minorités apporte à la santé mentale des personnes HFA / AS, nous avons également émis l’hypothèse que les associations entre le stress des minorités et les résultats pour la santé mentale et le bien-être perdureraient au-delà de la contribution d’événements stressants généraux ayant un impact sur la santé. de tous, indépendamment du statut social défavorisé (Frost et al, 2015).
participantsUn sondage en ligne a été utilisé pour tester l’hypothèse de la présente étude. La réalisation de l’étude au moyen d’Internet a permis de mettre au point une méthode compatible avec la manière dont les personnes autistes communiquent régulièrement; Il a été noté qu'Internet permet une communication sans entrave des interactions sociales (Bagatell 2010; Benford et Standen 2009; Hacking 2012; Jordan 2010). L'enquête, détaillée ci-dessous, a été diffusée aux personnes autistes via le système d'enquête Qualtrics. Les critères d'inclusion étaient un âge minimum de 18 ans et de se considérer comme autistes. Un diagnostic officiel n'était pas nécessaire pour participer. Cette décision a été prise afin de s'assurer que ceux qui n'ont pas pu accéder à un diagnostic pour des raisons de coût ou de circonstances personnelles, tout en se sentant toujours membres de la communauté autiste, puissent participer (comme cela a été fait dans d'autres études, par exemple Kapp et al. 2013 ). Au total, 142 participants ont répondu au sondage. Tous les participants pour lesquels il manquait des données manquantes (c.-à-d. Plusieurs variables manquaient) ont été supprimés (n = 31), ce qui a donné un échantillon final de N = 111 participants. Le tableau 1 présente les informations démographiques pour l'échantillon analytique final. Les limitations démographiques potentielles (par exemple, le sexe) sont discutées ultérieurement.
Procédure Une enquête a été développée en utilisant les mesures décrites ci-dessous pour évaluer les expériences de stress des minorités dans la communauté autiste. Des techniques d'échantillonnage non probabilistes ont été utilisées
Les personnes ont été recrutées dans les groupes en ligne suivants: Aspergers Reality, Association de femmes autistes, The Aspie Cloud, Salle Asperger Safe, Adultes Asperger, Wrong Planet, Neurodiverse britannique,
Autisme Action NZ,
Autisme mondial,
Autisme Royaume-Uni et Heart for Autism. Il a été distribué aux pages de la communauté AS / HFA avec l’autorisation des modérateurs de la communauté. L'échantillonnage s'est transformé en une technique de boule de neige, les participants ayant référé d'autres personnes extérieures à ces groupes. Une fois que chaque participant a donné son accord, il a répondu à une enquête de 14 minutes, avec la
possibilité de gagner un bon de 50 £ à un détaillant en ligne populaire. Le comité d'éthique de l'Université de Surrey a émis un avis éthique favorable sur cette étude avant le début de la collecte des données.
Mesures Informations démographiques.Les participants ont déclaré leur sexe, leur âge et leur appartenance ethnique. Les options présentées pour le genre étaient «homme», «femme» et «autre». Lorsqu'un participant choisissait «autre», il lui était demandé un auteur du genre avec lequel il se sentait à l'aise. Les participants ont indiqué leur âge dans une zone de saisie numérique du sondage. L'origine ethnique a été enregistrée conformément aux catégories du recensement britannique (la recherche étant principalement basée en Grande-Bretagne). Si aucune des catégories présentées n’était pertinente, les participants pouvaient sélectionner la case «autre» et étaient donc invités à fournir un descripteur de leur origine ethnique et de leur race. Le diagnostic a été autodéclaré, les participants indiquant s'ils avaient un diagnostic officiel et, le cas échéant, en fournissant les détails à la suite de la procédure utilisée dans Kapp et al. (2013).
Événements de vie stressants en général. (Adapté de Slopen et al. 2011) L'inventaire des événements de la vie stressants a été utilisé pour évaluer l'impact des événements de la vie stressants sur le bien-être. L’inventaire est un inventaire «oui / non». La mesure n'est pas liée au stress des minorités, mais plutôt au stress général de la vie. La mesure a été codée de telle sorte que les scores les plus élevés reflètent plus
les événements de la vie stressants au cours des 12 mois précédant l'enquête. Les questions comprenaient des éléments tels que «tu as récemment mis fin à une relation à long terme»
Événements de victimisation et de discrimination. (Alpha de Cronbach = 0,72, 8 éléments). La victimisation et la discrimination mesuraient à quel point les participants avaient été victimes d’actes discriminatoires au cours des 12 derniers mois. L'échelle est sur quatre points de jamais (0) à trois fois ou plus (3). Les scores ont été codés (résumés) de manière à ce que les scores les plus élevés traduisent des fréquences plus élevées de victimisation et de discrimination. Les questions comprenaient des éléments tels que «tu as été frappé, battu, agressé physiquement ou agressé sexuellement»
Discrimination quotidienne.(Williams et al. 1997; alpha de Cronbach = 0,87, 8 éléments). Les expériences de discrimination au quotidien ont été mesurées à l'aide de l'échelle de discrimination au quotidien, qui mesure spécifiquement la discrimination dissimulée. La mesure utilisait une échelle en quatre points allant de souvent (3) à jamais (0) et posait des questions telles que «dans votre vie quotidienne au cours de la dernière année, à quelle fréquence l'une des choses suivantes s'est-elle produite: les gens ont agi comme si ils pensaient que tu n'étais pas intelligent '. L'échelle a été codée (sommée) de manière à ce que les scores les plus élevés traduisent une discrimination quotidienne accrue.
l'expectation du rejet.(Meyer, Schwartz et Frost 2008; Link 1987; 6 items, alpha de Cronbach = 0,90). Les expériences d’attente de rejet ont été mesurées à l’aide de l’échelle «Attente de rejet». Il vous a demandé de prendre en compte votre handicap et votre race, puis a présenté des éléments tels que «les employeurs ne vont pas embaucher une personne comme vous». Les participants ont répondu sur une échelle allant de fortement en accord (4) à fortement en désaccord (0). Les scores ont été codés (sommés) de sorte que les scores les plus élevés traduisent une attente de rejet plus élevée.
Outness---ou la connaissance d'être différent ou la divulgation(Adapté de Meyer et al. 2002; alpha de Cronbach = 0,71; 4 éléments). L'échelle des absences a mesuré le degré de divulgation par les personnes du spectre à leurs pairs, collègues, amis non autistes, prestataires de soins de santé ou famille. Les réponses ont été échelonnées de tous (4) à nul (1) L’échelle a été codée (sommée) afin que les scores les plus élevés reflètent l'outness supérieur. Le terme «outness» était encore utilisé en ce qui concerne l’
autisme et la divulgation, car c’est un terme que la communauté a adopté pour décrire la divulgation (Jones, n.d.).
Dissimulation physique.(Alpha de Cronbach = 0,83, 5 éléments). L'échelle de dissimulation physique a été conçue spécifiquement pour mesurer jusqu'à quel point les participants dissimulent physiquement les comportements associés à l'
autisme. Il a demandé aux participants de rappeler s'ils avaient eu certaines expériences au cours des 12 derniers mois. La mesure contenait des questions telles que «j’ai délibérément évité de divulguer mon
autisme sur des documents officiels (demandes d’emploi, etc.)». Les participants ont répondu sur une échelle allant de jamais (0) à toujours (3). La mesure a été codée (sommée) de manière à ce que les scores les plus élevés correspondent à une dissimulation comportementale plus marquée.
Stigmatisation intériorisée.(Adapté de Meyer et Dean 1998; alpha de Cronbach = 0,84; 8 items). Utilisé dans un format adapté (spécifique à l’
autisme) pour mesurer la mesure dans laquelle les individus rejettent leur statut sur le spectre de l’
autisme. Il y avait des questions telles que: «Vous vous êtes senti aliéné de vous-même parce que vous êtes sur le spectre de l'
autisme». Il contenait des questions ajustées, dont la langue a été changée en termes pertinents, mais le concept est resté le même. Il a également ajouté deux nouvelles questions abordant certains aspects uniques de la HFA / AS. Elle a été mesurée sur une échelle allant de fortement en désaccord (1) à fortement en accord (5). Il a été codé (résumé) de manière à ce que les scores les plus élevés reflètent des sentiments plus intenses de stigmatisation intériorisée vis-à-vis de l'
autisme
Bien-être. (Keyes et al. 2008) Le continuum de santé mentale (CMH) a été utilisé dans ses trois sous-échelles; bien-être social (5 items), émotionnel (3 items) et psychologique (6 items), avec des scores alpha respectifs de 0,84, 0,91 et 0,87. Les sous-échelles ont été utilisées individuellement pour capturer les aspects essentiels des différentes formes de bien-être (social, émotionnel et psychologique) et pour examiner la relation entre les différentes formes de bien-être et les variables de stress des minorités. Ils ont été codés (résumés) de manière à ce que les scores les plus bas traduisent un moins grand bien-être.
Détresse psychologique.(Kessler, 2003; alpha de Cronbach = 0,84) L’échelle de détresse psychologique (K6) a été élaborée à l’origine par le département américain des statistiques sanitaires nationales. La K6 a été conçue pour être sensible aux seuils cliniques des troubles de la santé mentale, le formulaire abrégé (6 rubriques) étant «aussi sensible» que l’enquête à dix rubriques (Wittchen 2010: 10). Les articles qui y étaient inclus incluaient «combien de fois au cours du dernier mois vous êtes-vous senti… nerveux? …agité? … Sans valeur? L'échelle de réponse variait en cinq points, de tous les temps, à aucun moment. Il a été codé (résumé) de manière à ce que les scores les plus élevés traduisent une détresse psychologique plus grande.
DONC POUR LE MOMENT ONT A ACCES AUX DIFFERENTS SUJETS DES QUESTIONS, MAIS ONT A PAS ACCES AUX QUESTIONS ELLES-MEMES.......
LES RESULTATSAnalyses descriptives et à deux variables SPSS 24 a été utilisé pour effectuer toutes les analyses.
Des tests du chi-carré ont été réalisés pour déterminer s’il existait des différences notables (sexe, appartenance ethnique, type d’
autisme, âge du diagnostic, âge de l’identification en tant qu’autiste, statut du diagnostic, symptômes de l’
autisme et variables de résultats de santé mentale) entre celles incluses et celles exclu, cependant, aucun n'a été détecté; (p ≥,082). Là où il y avait une seule valeur manquante par cas, le mode était calculé et entré; il ne manquait que 25 valeurs dans tous les cas, et l'exclusion de l'échantillon sur la base d'une valeur manquante serait extrême (toutes les moyennes et tous les écarts types se trouvent dans le tableau 2). Les données ont été examinées pour déterminer si les distributions répondaient aux normes paramétriques. Toutes les variables étaient normalement distribuées en dehors de la victimisation et de la discrimination, qui étaient asymétriques. Pour corriger l'asymétrie, cette variable a été transformée en une variable binaire (Walters 2009). La variable a été divisée sur la base de l'exposition aux éléments spécifiques de l'inventaire: aucune exposition = 0; toute exposition = 1. Les analyses bivariées sont présentées dans le (Tableau 2).
Les corrélations de variables ont suscité des inquiétudes concernant la multicolinéarité, les variables indépendantes ayant une valeur moyenne à élevée corrélation. Des modèles de régression avec des informations de diagnostic pour la multicolinéarité ont été réalisés pour approfondir l'examen de la multicolinéarité. Les scores des facteurs d'inflation de la variance (VIF) étaient tous inférieurs à 2, suggérant à l'origine une multicolinéarité faible ou inexistante. Cependant, lors de l'inspection ultérieure, une multicolinéarité a été identifiée dans les valeurs propres (≤,01), les indices de condition (≥15) et les scores de proportion de variance (≥,85). Théoriquement, il est probable que les facteurs de stress minoritaires ne soient pas indépendants, mais plutôt liés les uns aux autres, entraînant une multicollinéarité. Afin de résoudre ce problème, la régression de crête (RR) a été utilisée pour tester les hypothèses de l'étude
RR est une extension de la régression linéaire. Lorsqu'il y a un problème de multi-colinéarité, le RR peut être préférable à la régression par la méthode des moindres carrés ordinaires (Helwig 2017; Jacobucci, Grimm et McArdle 2016; McNeish 2015). Cela s'explique par le fait que la régression OLS fonctionne mal avec des variables hautement corrélées ou lorsqu'il existe de nombreuses variables prédictives car elle provoque de longs intervalles de prédiction, ce qui rend le modèle ininterruptible (Helwig 2017). La régression de crête s'est avérée plus efficace pour fournir des résultats précis que d'autres formes de régression non pénalisée (MCO, pas à pas, etc.) en cas de multicolinéarité (Abram et al. 2016; Eledum 2016; Firinguetti, Kibria et Araya 2017; Zhang et Ibrahim 2005). L'introduction d'une légère augmentation du biais peut entraîner une forte diminution de l'erreur de prédiction.
C'est un processus de compromis entre biais et variance (Marquaridt 1970). La petite «pénalité» (λ) sur les estimateurs MCO réduira la variabilité des estimateurs, en les rendant plus stables, plus faciles à interpréter et plus susceptibles d’être transférés vers de nouveaux échantillons (Helwig 2017). La régression pénalisée a été mise en évidence comme un bon outil à la disposition des psychologues pour accroître la reproductibilité de leurs recherches (Helwig 2017). Ainsi, RR a été choisi comme méthode statistique appropriée pour aborder les données avec.Le coefficient de pénalité varie de 0 (pas de pénalité) à 1, par incrément de .01 (Helwig 2017). Plus les peines sont élevées, moins il y a de variance, mais plus les coefficients bêta sont petits. En tant que tel, il s’agit d’un processus d’équilibre. SPSS utilise une approche itérative, qui
exécute plusieurs versions du modèle en utilisant différentes pénalités pour trouver celle qui équilibre le mieux le biais, la variance et l'erreur. Utiliser la méthode de validation croisée ou de rééchantillonnage bootstrap .632 est une pratique courante lors de l'utilisation de RR (elle est donc intégrée à SPSS dans le cadre de l'algorithme RR) (une explication complète de la méthode .632 est fournie dans Efron et Tibshirani 1997). Cet article utilise la méthode bootstrap de l’estimateur .632, car les recherches ont montré qu’elle était plus fiable (Efron et Tibshirani, 1997; Linting et al., 2007). Une sélection aléatoire de cinquante cas différents a été incluse dans chaque itération (avec 1000 itérations exécutées), et une erreur standard moyenne (MSE) calculée à partir de celle-ci. De même, l'estimation de l'erreur type sur les coefficients normalisés a été calculée en utilisant une méthode d'amorçage avec 1000 échantillons. Cela agit comme une forme d’intervalle de confiance sur les coefficients bêta standardisés. Aucune version bêta non normalisée n'est calculée, car la normalisation de toutes les variables est entreprise avant le calcul de RR.
Les données démographiques utilisées dans l'analyse (origine ethnique, sexe, statut du diagnostic) ont été incluses en tant que variables binaires. Ils ont été codés en cas majoritaires / minoritaires (comme dans Meyer, Schwartz et Frost 2008).
Le sexe a été codé de la manière suivante: masculin 1, féminin et autre 2.
Le groupe ethnique étant blanc britannique, autre blanc 1, mixte / multiple, noir britannique, asiatique et 2 autres.
Avoir un diagnostic était codé 1, alors qu'aucun diagnostic officiel a été codé. 2.
DONC LA QUESTION SE POSE SUR CETTE ETUDE: COMBIEN DE PERSONNES AVEC UN DIAGNOSTIC OFFICIEL D'
AUTISME ONT ETE COMPTABILISE ?
CAR TOUTE LA VALIDITE DE CETTE ETUDE EST BIEN LA......et si les diagnostiques officiels ont bien été vérifiés....... PUISQUE CETTE ETUDE NE REPOSE QUE SUR UN QUESTIONNAIRE EN LIGNE.......
Les codes utilisés étaient 1 et 2 car la fonction de régression de crête dans SPSS lit 0 comme données manquantes. De la même manière, en raison de ce même problème, les cas dans lesquels une variable calculée avec un vrai 0 devait être recodé, comme indiqué dans le manuel du logiciel (IBM n.d), en une très petite valeur non nulle (1 × 10-6). Cela lui a permis d'être inclus dans l'analyse sans conséquences négatives sur le résultat.
Résultats des analyses de régression de crêteLes résultats des modèles RR permettant de prédire chacun des résultats en matière de santé mentale et de bien-être sont présentés dans le tableau 3.
La pénalité de régularisation appliquée au modèle de bien-être social était λ = 0,12. Le bien-être social était significativement prédit par la dissimulation comportementale de l'
autisme et les attentes de rejet. Le modèle représente 58% de la variance du bien-être social F (38,72) = 2,55, p <0,001, R² = 0,58, MSE = 0,87. Les coefficients normalisés significatifs ont montré que des niveaux inférieurs de bien-être social étaient associés à des niveaux plus élevés d’attentes de rejet et de dissimulation comportementale de l’
autisme. Le genre était également associé au bien-être social; Cependant, la différence de taille de l'échantillon entre les hommes et les femmes (et les autres) signifiait que cela ne pouvait plus être exploré. La pénalité de régularisation appliquée au bien-être émotionnel était de λ = 0,12. Le bien-être émotionnel était significativement prédit par la stigmatisation intériorisée et le statut diagnostique. Le modèle représentait 48% de la variance du bien-être émotionnel, F (32, 78) = 2,40, p = 0,001, R² = 0,48, MSE = 0,89. Les coefficients normalisés significatifs indiquaient que les niveaux inférieurs de bien-être émotionnel étaient associés à des niveaux plus élevés de victimisation et de discrimination, de discrimination quotidienne, d’attente de rejet et de stigmatisation intériorisée.
La pénalité de régularisation appliquée au modèle de bien-être psychologique était λ = 0,26. Le bien-être psychologique était prédit de manière significative par les attentes de rejet, d'abus, de stress et de discriminations quotidiennes. Le modèle a représenté 58% de la variance du bien-être psychologique F (32, 78) = 3,57, p = 0,000, R² = 0,57, MSE = 0,85. Les coefficients normalisés significatifs indiquaient que les niveaux inférieurs de bien-être psychologique étaient associés à des niveaux plus élevés de victimisation et de discrimination, de discrimination au quotidien, d'attentes de rejet et de débilité. Le bien-être psychologique était également associé à l'ethnie. La différence fondée sur l'origine ethnique n'a pas pu être explorée car la taille de l'échantillon était trop différente. La pénalité de régularisation appliquée au modèle de détresse psychologique était λ = .22.
La détresse psychologique était prédite de manière significative par la discrimination quotidienne, l'attente de rejet, outness, stigmatisation intériorisée et statut diagnostique, le modèle représentait 72% de la variance de la détresse psychologique F (36, 74) = 6,15, p <0,001, R² = 0,72, MSE = 0,73. Les coefficients normalisés significatifs indiquaient que des niveaux plus élevés de détresse psychologique étaient associés à des niveaux plus élevés de discrimination au quotidien, d'attentes de rejet, d'oubli, de stigmatisation intériorisée et de statut diagnostiqué.
DiscussionLe but de cette étude était d'examiner l'utilité du modèle de stress minoritaire pour comprendre comment les facteurs de stress liés à la stigmatisation contribuent aux problèmes de santé mentale et de bien-être de la population autiste. Conçu à l'origine pour enquêter sur les minorités sexuelles et les minorités ethniques; le modèle de stress minoritaire (Meyer 2003) a fourni un nouveau moyen de considérer l'expérience d'être HFA / AS. Les résultats suggèrent que les personnes autistes subissent un stress supplémentaire sous la forme de stress minoritaire. Ce stress est un facteur potentiellement évitable de la disparité de santé mentale et de bien-être observée dans la population autiste. Les facteurs de stress minoritaires tels que la victimisation et la discrimination, la discrimination quotidienne, les attentes de rejet, la stupeur, la stigmatisation intériorisée et la dissimulation physique de l'
autisme prédisent de manière constante une diminution du bien-être et une détresse psychologique accrue. Ainsi, ces résultats fournissent le premier, bien que préliminaire, soutien que le modèle de stress minoritaire peut être utilement étendu pour comprendre les problèmes de santé mentale et de bien-être rencontrés par la population HFA / AS dans la mesure où une plus grande exposition aux facteurs de stress minoritaires est associée à une mauvaise santé mentale et au bien-être. . Même plus loin, il est important de noter que ces associations entre les facteurs de stress des minorités et les indicateurs de santé mentale ont persisté au-delà des effets du stress de la vie en général et d’autres facteurs démographiques connus pour être associés à la santé et au bien-être (par exemple, le sexe, la race ou l’origine ethnique). Ainsi, ces résultats corroborent les précédentes des recherches indiquant que le stress des minorités a un effet négatif unique et additif sur la santé, qui ne peut être réduit au seul stress général (Frost et al. 2015). La discrimination au quotidien était fortement corrélée positivement à l’attente de rejet, ce qui devrait faire l’objet d’une enquête plus approfondie. Chaque petit acte de discrimination signifierait théoriquement que les attentes de rejet augmenteraient. Cette association entre de plus petits événements discriminatoires et l'attente de rejet est un sentiment exprimé par les précédents documents (Link et Phelan 1999; Stucky et al. 2011).
L'outness, dans le cas de HFA / AS, était associé à une santé mentale plus mauvaise sous la forme d'un bien-être psychologique plus faible et d'une détresse psychologique plus élevée.
Ces résultats vont à l'encontre de certains résultats de recherches sur l'abus et le bien-être chez les minorités sexuelles, qui indiquent que l'abus est bénéfique pour le bien-être (Daley 2010; Legate, Ryan et Rogge 2017). Une explication possible de cette divergence est que lorsque les individus HFA / AS révèlent leur statut sur le spectre, cela les ouvre à davantage d'actes de discrimination. Dans la littérature sur le stress des minorités, la sécurité de l'environnement est prise en compte; dans une situation, la distraction peut être thérapeutique et dans une autre, elle pourrait être considérée comme un risque (di Bartolo 2013).
De telles différences de situation sont mises en évidence par la politique «Ne demandez pas, ne pas dire» (DADT) qui a été appliquée pendant un certain temps dans les forces armées américaines (Davis 2010), dans laquelle le refus du statut de LGBT menaçait sa carrière et sa sécurité au sein du gouvernement. armée. La politique de DADT a affecté la santé mentale des soldats, qu'ils l'aient révélée ou non, mais plus encore quand ils l'ont fait (Barber 2012). La perte potentielle de divulgation dans l'
autisme pour le bien-être pourrait représenter l'effet de la punition sociale si elle se situait en dehors de la norme attendue de la neurotypicalité. Comme indiqué précédemment, le taux de licenciement abusif et d'intimidation sur le lieu de travail est élevé chez les personnes HFA / AS (Baldwin et al. 2014). Au fur et à mesure que la tolérance et l'acceptation de la neurodiversité et de la population autiste augmentent, l'orientation de la
la relation entre outness et la santé mentale peut changer. Alors que d’autres ont postulé que l’ouverture d’esprit pouvait réduire la stigmatisation (Corrigan, Kosyluk et Rüsch 2013), les résultats actuels indiquent qu’elle peut également contribuer à réduire le bien-être de la personne qui «sort».
En fin de compte, il pourrait également s'agir d'un processus thérapeutique en corrélation avec une stigmatisation moins intériorisée et une meilleure santé mentale, comme c'est le cas actuellement avec les communautés LGBT dans la plupart des situations occidentales (di Bartolo 2013). De même, la théorie de l'étiquetage (Link & Phelan, 1987) peut également expliquer pourquoi la délirance nuit à la santé mentale et au bien-être. Après le diagnostic, certaines étiquettes sont attachées à l'individu et les stéréotypes souvent associés à l'
autisme sont rarement positifs, 9 sur 10 étant péjoratifs (Wood et Freeth, 2016). Cependant, il existait une relation négative significative entre la détresse psychologique et le diagnostic, la détresse étant plus forte chez les personnes diagnostiquées. L'augmentation des attentes de rejet dans le groupe diagnostiqué peut refléter la stigmatisation liée à un diagnostic correct ou le stress de devoir alors cacher cet aspect de soi.
Implications cliniques À la lumière des résultats, les conclusions de cette étude, si elles étaient confirmées par de futures recherches, pourraient marquer un changement dans la manière dont nous considérons la santé mentale et le bien-être dans la communauté autiste. Auparavant, la mauvaise qualité de vie (Barnbaum, 2008; Kamio et al., 2013) était intrinsèquement liée à l'
autisme, sans tenir compte du fait que des facteurs sociaux négatifs (le stress des minorités, par exemple) peuvent jouer un rôle dans la disparité de bien-être vécue par les personnes autistes. Dans Kamio et al. Les chercheurs qui ont enquêté sur les idées suicidaires chez les personnes du spectre ont découvert que les trois quarts de leur échantillon avaient souffert de brimades, tout en attribuant les idées suicidaires aux caractéristiques de l'
autisme (2011). Cette recherche a élargi la portée pour inclure les conséquences plus larges de la discrimination sur les membres de la communauté autiste. Ces résultats peuvent éclairer l'expérience des individus autistes dans la société et mettre en évidence les conséquences de la discrimination et de la victimisation soulignées dans d'autres recherches; par exemple, augmentation de la discrimination dans l'emploi, de la victimisation sexuelle, de l'intimidation, de l'isolement et du sans-abrisme (Baldwin et Costley 2016; Brown-Lavoie, Viecili et Weiss 2014; Carter 2009; Heinrichs et Myles 2003; Homeless Link 2014).
Ce recadrage des perspectives sur l'
autisme peut refléter un mouvement dans lequel les problèmes de santé mentale tels que la dépression, l'anxiété et les idées suicidaires ne sont plus considérés comme inhérents à l'
autisme (comme dans Kamio et al. 2013).
Limites et orientations pour les recherches futuresUne limite possible de l'étude est la traduction des mesures d'une communauté minoritaire à une autre. Si certaines des mesures ont été créées pour toutes les minorités (attente de rejet et discrimination quotidienne), d’autres ont été initialement conçues pour être utilisées avec les communautés de minorités sexuelles et devaient être traduites spécifiquement pour cette étude (outness et stigmatisation intériorisée). Les aspects uniques de la communauté autiste n’ont peut-être pas été pris en compte dans ces mesures et, au lieu de changer le langage des mesures existantes, il faut tenter de concevoir de nouvelles évaluations des qualités uniques de l’expérience autistique «à partir de la base». .
Les femmes étaient représentées de manière disproportionnée dans l’étude, ce qui pourrait réduire la généralisabilité de ces résultats. Cependant, c'est quelque chose qui se passe souvent à l'envers, les hommes étant surreprésentés dans les recherches sur l'
autisme. L'échantillon actuel pourrait refléter la frustration ressentie par les femmes autistes quant à l'exclusion habituelle de la recherche (Rynkiewicz et al. 2016; Shefcyk 2015). Il est important de noter que le genre a été pris en compte dans toutes les analyses afin de prendre en compte partiellement cette limitation.
Les recherches futures devront étudier les effets additifs potentiels de plusieurs identités minoritaires, telles que le fait d’être à la fois autiste et une minorité ethnique, afin de déterminer s’il existe des effets liés à la «double discrimination» (comme suggéré par Grollman) (Grollman, 2014).
De même, d’autres recherches (Brown 2014) ont révélé une différence entre les sexes dans les effets de la dévaluation sociale perçue sur la santé mentale (bien que de handicap physique), ce qui pourrait expliquer le genre affectant le bien-être social dans ces résultats. Une analyse plus approfondie de cet effet dans un échantillon équilibré par sexe est nécessaire. Il peut être important de comprendre la relation que la discrimination quotidienne entretient avec les attentes de rejet et la place de la théorie de l'étiquetage dans les expériences de discrimination et les attentes de rejet. Cela nécessiterait des recherches longitudinales pour comprendre les relations causales et cycliques entre ces aspects de l'expérience du stress chez les minorités. De telles recherches pourraient permettre de mieux comprendre le stress des minorités en tant que modèle dynamique et situationnel qu’il est théorisé d’être. De la même manière, davantage de recherches pourraient être effectuées sur la signification du diagnostic afin de décoder la relation qu’il entretient avec la personne autiste à étiqueter, ainsi que sur le contexte social et la perception de cette étiquette.
Les perspectives de recherche future découlant de cet article sont nombreuses. En effectuant une analyse au sein d'un groupe, nous pouvons comprendre l'impact du stress social réel (Schwartz & Meyer 2010a). Il offre l’occasion de comprendre les effets de l’exposition au stress des minorités sur le bien-être de la population autiste. Chaque personne au sein du groupe peut ressentir le processus de stress social à des degrés divers.
Cependant, une étude entre les groupes est également nécessaire pour tester pleinement le modèle de stress des minorités. Enfin, bien que la présente étude contribue à l'intégration de la littérature sur le handicap et le stress (en démontrant une relation claire entre le stress des minorités et la santé mentale dans la population autiste), des travaux supplémentaires sont nécessaires pour examiner les facteurs de résilience susceptibles d'atténuer les effets négatifs du stress des minorités. . En effet, le modèle de stress minoritaire souligne l'effet de tampon potentiel que les liens communautaires peuvent avoir et les littératures de stress, de stigmatisation et d'invalidité ont été mal intégrées jusqu'à présent (Brown 2010).
Compte tenu de l 'identité croissante de la communaut