article très intéressant:
http://www.liberation.fr/debats/2017/11/21/la-sante-n-est-pas-etrangere-au-genre_1611562
extrait:
Le cas de l’autisme est très représentatif. L’autisme est plutôt étudié en se calquant sur ce que l’on sait des hommes autistes, ce qui contribue à la moindre détection des femmes concernées. En raison des différences d’éducation, les filles acquièrent plus que les garçons des codes sociaux et développent des stratégies qui les aident à surmonter leurs difficultés de communication. Résultat, de nombreuses femmes autistes dites «de haut niveau» se sont elles-mêmes diagnostiquées, quand les professionnels leur attribuaient d’autres affections et proposaient des traitements inadaptés. Fabienne Cazalis, chercheure en sciences cognitives, montre qu’il faut parfois beaucoup de temps avant que cet autodiagnostic soit confirmé par les professionnels.