TYPAGE HLA EXPLICATION:
2.1 Présentation du complexe majeur
d’histocompatibilité ou système HLA
Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) chez le sujet humain ou Human
Leukocyte Antigen (HLA), est localisé sur le bras court du chromosome 6 (Figure
.
Il a été décrit pour la première fois en 1958 (Thorsby 2009). Le complexe HLA
constitue le plus important système de compatibilité tissulaire entre donneur et
receveur d’organes (Chatenoud and Bach 2012). Il comporte plus de 200 gènes, dont
plus de 40 qui codent pour des antigènes leucocytaires (Klein and Sato 2000, Chinen
and Buckley 2010). Ces antigènes ou molécules HLA sont des glycoprotéines de la
surface cellulaire et sont porteurs de l’identité biologique de l’individu (Chatenoud
and Bach 2012).
Ils sont indispensables pour la reconnaissance du « soi » et du
« non-soi » généralement représenté par un agent pathogène (Brown and Eklund
1994) et jouent ainsi un rôle déterminant dans l’initiation de la réponse immunitaire
adaptative.
Ces gènes et molécules interviennent dans la présentation d’antigènes, la
transplantation d'organes et conditionnent la susceptibilité ou la résistance à de
nombreuses maladies, notamment auto-immunes (Chatenoud and Bach 2012,
Djurisic and Hviid 2014).
vient de page 60:
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01591888/file/these_archivage_3150931o.pdf
page 61:
Le complexe HLA est constitué de trois principales régions dont les gènes codent
pour des protéines qui diffèrent par leur structure, leur régulation et leur fonction : la
région HLA I en position télomérique, la région HLA II centromérique et une région
centrale dite de classe III (Klein and Sato 2000, Chatenoud and Bach 2012) (Figure
.
Les gènes et les molécules du système HLA, intervenant dans la régulation de la
réponse immunitaire, sont regroupés au sein des deux premiers groupes : les classes I
et II.
La région I contient des gènes classiques (ou HLA de classe Ia) HLA-A, HLA-B, HLAC
et des gènes non classiques (ou HLA de classe Ib) tels que HLA-G, HLA-E ou HLAF
(Chatenoud and Bach 2012, Gallegos, Michelin et al. 2016).
PAGE 62:
Les gènes HLA de classe I sont les plus polymorphes dans le génome humain, et sont
responsables de la capacité de ce système à se lier et à présenter une grande variété
de peptides antigéniques (Rene, Lozano et al. 2016).
Ces gènes de classe I sont
organisés en huit exons codants respectivement pour une séquence signal (exon 1),
trois domaines externes (exons 2, 3, 4), un domaine transmembranaire (exon 5), un
domaine cytoplasmique (exons 6 et 7) et une région 3’ non traduite (exon
. Les
exons sont séparés par 7 introns non codants (Le Bouteiller and Lenfant 1997). Les
antigènes HLA de classe I sont exprimés à l’état normal par toutes les cellules
nucléées de l’organisme (Chinen and Buckley 2010, Gallegos, Michelin et al. 2016) à
l’exception les cellules sexuelles mâles (spermatozoïdes), les cellules nerveuses et les
cellules fœtales (Brown and Eklund 1994, Le Bouteiller and Lenfant 1997). En dehors
des conditions physiologiques, cette expression peut être modifiée par divers
mécanismes (Rene, Lozano et al. 2016).
Les molécules de classe I appartiennent à la famille des immunoglobulines et sont
constituées d’une chaîne lourde α et d’une chaîne légère, β2-microglobuline (β2m).
La chaine α est constitué d'une région extracellulaire (avec 3 domaines α1, α2, α3),
une région transmembranaire et une région intra-cytoplasmique (Figure 9)
(Chatenoud and Bach 2012).
La région HLA II abrite trois principaux gènes HLA-DR,
HLA-DQ, HLA-DP ainsi que d’autres gènes (DO, DM) (Figure
. Les molécules de
classe II ont une distribution plus limitée que celles de la classe I. Elles sont
retrouvées au niveau de certains types cellulaires tels que les lymphocytes B, les
lymphocytes T activés, les macrophages et les cellules dendritiques (Brown and
Eklund 1994, Chinen and Buckley 2010). Les molécules de classe II sont constituées
de chaînes lourdes α et d’une chaîne légère β toutes deux liées à la membrane
cellulaire. Chacune des chaînes est organisée en 2 domaines extracellulaires (α1, α2
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pourla chaîne α et β1, β2 pour la chaîne β), un domaine membranaire et un dernier
intra-cytoplasmique (Figure 9). Cette structure des molécules de classe II leur confère
une organisation similaire à celle de la classe HLA I (Chatenoud and Bach 2012).
pffff pourquoi l'icône modération sur une archive "open archives" décrivant des types HLA?
et dont j'ai donné la source:
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01591888/file/these_archivage_3150931o.pdf